Le jardinier confiné :: Jour 21

Dans le jardin, il n’y a pas de deuil

Le jardinier Pascal Cribier écrivait «  Les jardiniers travaillent avec des matériaux vivants, les plantes, qui ne souffrent apparemment pas et dont la disparition est même parfois bienvenue. Dans le jardin, il n’y a pas de deuil, c’est la chance des jardiniers  : ils se préoccupent de l’instant présent et pensent aux saisons futures. »

Il disait aussi « Jardiner, c’est abîmer la nature« . Le Monde 11 juin 2009.

bruyère d’automne


Désolé d’abîmer la nature pour le plaisir des yeux dans mon petit jardin. En tout cas je n’hésite pas à supprimer les plantes qui ne s’y plaisent décidément pas, et dont la disparition sera la bienvenue.

Floraison de printemps

Erica carnea 24/03/2017

Pleine floraison février

Erica x darleyensis ‘Silberschmelze’ 28/02/2017


Alors que les bruyères des neiges (Erica carnea et Erica darleyensis) prospèrent depuis des années avec leur très longue floraison, la bruyère du Portugal et la bruyère d’automne ont toutes deux décidé de casser leur pipe cette année. Elles ont donc été arrachées et ont pris la direction du compost. Ce qui laisse la place aux spécimens d’Aster divaricatus et à la persicaire/renouée ‘Purple Fantasy’ pour continuer à assurer leur rôle de couvre-sol dans la bordure Sud-Ouest ! Tout le monde y trouve son compte.