Le jardinier confiné :: Jour 33

Scarifions, scarifions, pour un plus beau gazon

Bon, confinement ou pas, j’ai fini par me décider à utiliser le scarificateur acheté en février dernier. Les conditions me semblaient OK : pelouse juste tondue, terrain ni trop humide ni trop sec. J’ai mis le rouleau scarificateur en position intermédiaire, pour une action sur mousses et chaume efficace sans pour autant labourer le sol.


Verdict

Durée totale 2 bonnes heures (pour moins de 150 m²), ce qui peut sembler long, mais nettement plus rapide et moins fatigant que la scarification « à la main ».
Le bac où s’accumulent les débris n’est pas très grand et se remplit très vite, il faut le vider littéralement « à tout bout de champ », ce qui prend du temps. Et ça prend de la place. Pas question de mettre tout ça à la déchetterie, fermée pendant le confinement, donc on entasse dans les « coulisses » du jardin.
L’engin avance tout seul, il faut de temps en temps davantage le freiner que le pousser. Assez facile à manier, sauf que je n’ai pas réussi à relever le guidon à ma taille, le « réglage » disponible est sommaire et peu adaptable. Et d’ailleurs en dévissant le guidon, un bouton m’est resté dans la main.
Pour une bonne élimination de la mousse, il faudrait recommencer l’opération, dans l’autre sens (c’est-à-dire dans le sens de la largeur du gazon). Mais je n’en ai pas eu le courage d’une part et j’ai été surpris par une panne d’autre part. En effet, presque arrivé à la fin de mes passages en longueur, la roue avant-droite de l’engin s’est détachée. Après examen, il s’avère que c’est le clips qui maintient cette roue sur son axe qui s’est fait la malle. Je n’ai pas ce genre de clips sous la main (ni non plus de pince à clips).
Il semble que ce matériel soit relativement fragile. Deux problèmes dès la première utilisation… et impossible de faire réparer, le magasin n’est pas encore ré-ouvert.
Il ne reste plus qu’à observer la repousse espérée du gazon (avec diminution de la mousse non souhaitée).