Le raku

Cette technique ancestrale a été mise au point en Corée et au Japon.

La pièce est confectionnée avec un grès chamotté résistant. Après la cuisson biscuit, l’émail est appliqué, en prenant soin de laisser un demi-centimètre non émaillé dans le bas. Il est possible de faire des réserves, pour former des motifs variés. La pièce est alors placée dans un four spécial à gaz où la montée en température est très rapide : trois quarts d’heure suffisent pour arriver vers 1000 degrés. Quand l’émail est en fusion, la pièce est sortie du four avec de longues pinces et subit alors un choc thermique qui produit des craquelures. Elle est immédiatement placée dans un récipient métallique contenant de la sciure de bois qui s’enflamme aussitôt au contact de la pièce très chaude et on couvre le récipient. La fumée pénètre dans les craquelures et les réserves. Au bout d’une dizaine de minutes environ, la pièce est sortie et arrosée : nouveau choc thermique qui provoque un deuxième réseau de craquelures, plus petites, qui ne seront pas enfumées.