Le jardinier confiné :: Jour 14

Un peu de lecture…

Ouvrage à lire de toute urgence

Aujourd’hui encore le vent froid vient du Nord-Est et il fait meilleur à la maison qu’au jardin. Bonne occasion de lire enfin ce livre reçu en cadeau de Noël (merci ZZ !).

L’auteur est responsable de l’Herbier au Muséum d’Histoire naturelle de Paris. Il sait de quoi il parle et il en parle très bien. Un herbier, ce n’est pas juste un tas de feuilles (et autres parties de plantes) entre des feuilles (de papier), c’est également l’histoire de ces incroyables botanistes-voyageurs que Marc Jeanson fait revivre dans cet ouvrage. Une lecture à recommander à tous les botanistes amateurs ou experts, confinés ou non, en attendant d’aller sur le terrain.

L’herbier de papi Jo et de Mina

Du coup, j’ai ressorti quelques feuilles de mon modeste herbier. Il s’agit de mon deuxième essai, le tout premier herbier, entrepris il y a plus de 60 ans, ayant disparu dans les vicissitudes de la vie. Mon herbier actuel a été commencé avec ma petite-fille Mina, à l’occasion de nos promenades pendant ses vacances en Bretagne.

Mina rédigeait les notices de son écriture appliquée, en se permettant quelques remarques (im-)pertinentes. La plupart du temps le nom de l’auteur de la détermination qu’il fallait inscrire après le nom de l’espèce était l’inévitable Linné (L.). Dans les cas, plus rares, où il s’agissait d’un autre auteur, ou d’une nouvelle détermination remplaçant celle de Linné, par ex. Alnus glutinosa (L) Gaertn. Mina remarquait « Linné s’est encore fait doubler sur ce coup-là » ! Pour les espèces affublées de l’épithète « vulgaris », Mina estimait que ce n’était « pas gentil » de traiter les fleurs de vulgaires.

On trouvera de très bons conseils pour la confection d’un herbier sur le site de Tela Botanica ici.