Photo du jour 13/1/2025

Au fil de ma rue … un peintre qui abuse de l’accent circonflexe. Il a peut-être crû cru que la réforme de l’orthographe (datant des années 1990) l’autorisait à faire n’importe quoi, mais non(1). Pour la peine, il devra peindre sur sa camionnette 20 fois « Ma tapisserie n’est pas une pâtisserie« .

(1) Non, la « réforme » ne signe pas l’arrêt de mort de l’accent circonflexe ! Il est maintenu sur les voyelles « a », « e » et « o » et n’est plus obligatoire sur « i » et « u » sauf lorsque cela crée de la confusion.
On pourra donc s’en passer dans boite, buche, cout, maitresse, nous entrainons, il parait… Mais il reste indispensable pour distinguer , jeûne, mûr, sûr des homonymes du, jeune, mur, sur, et pour différencier certaines formes verbales : il fut (passé simple), qu’il fût (subjonctif imparfait) ; tu crois (verbe croire), tu croîs (verbe croitre).