Au fil de ma rue … un peintre qui abuse de l’accent circonflexe. Il a peut-être crû cru que la réforme de l’orthographe (datant des années 1990) l’autorisait à faire n’importe quoi, mais non(1). Pour la peine, il devra peindre sur sa camionnette 20 fois « Ma tapisserie n’est pas une pâtisserie« .

(1) Non, la « réforme » ne signe pas l’arrêt de mort de l’accent circonflexe ! Il est maintenu sur les voyelles « a », « e » et « o » et n’est plus obligatoire sur « i » et « u » sauf lorsque cela crée de la confusion.
On pourra donc s’en passer dans boite, buche, cout, maitresse, nous entrainons, il parait… Mais il reste indispensable pour distinguer dû, jeûne, mûr, sûr des homonymes du, jeune, mur, sur, et pour différencier certaines formes verbales : il fut (passé simple), qu’il fût (subjonctif imparfait) ; tu crois (verbe croire), tu croîs (verbe croitre).