Drôle de Papaveraceae !

Nom chinois : 博落回 Non, cette Papaveraceae n’est pas un coquelicot, bien que ce soit une cousine de notre pavot indigène.

C’est une plante très décorative et voyageuse. En effet, grâce à ses rhizomes qui explorent le sol, plantée à l’origine du jardin en 2000 elle s’est déplacée au pied de la glycine, le long du mur Ouest en direction du Sud, en parcourant une bonne douzaine de mètres en 25 ans.😵‍💫

Cette plante ne se contente pas de « voyager » dans le jardin, elle a pas mal bourlingué dans la taxonomie botanique. Jugez-en plutôt, d’après ce petit extrait de l’article de Wikipedia :

Historique et position taxinomique

Carl Ludwig Willdenow décrit, en 1797, une première fois cette espèce sous le nom de Boccaria cordata Willd., avec comme seule précision sur son origine une interrogation sur son habitat en Chine[4].

Robert Brown la renomme, en 1826, dans sa description du genre et il en fait l’espèce-type de ce nouveau genre[5].

En 1840, Constantine Samuel Rafinesque la replace dans le genre Marzaria. Ce déplacement est infondé.

Comme le genre, elle est placée dans la sous-famille des Papaveroideae, tribu des Chelidonieae.

Macleaya cordata compte donc comme synonymes nomenclaturaux :

Bocconia cordata Willd.
Bocconia cordata var. thunbergii Miq.
Bocconia japonica André
Marzaria cordata (Willd.) Raf.