Une plante « magique »

Une plante « magique » s’est invitée dans le jardin de papi Jo. A partir d’une graine apportée par le vent ou les oiseaux, qui s’est posée au pied du Cornus Hongkongensis, à un emplacement laissé vacant par les Camassias en dormance, elle s’est mise à grandir à grande vitesse. Très joli feuillage vert-gris et velouté, identification facile, même en attendant confirmation lors de sa floraison, il s’agit du bouillon-blanc, Verbascum thapsus. Une plante pleine de vertus (!) d’après le site https://www.doctissimo.fr . Bon, une plante qui soigne tout, depuis la gorge jusqu’au … fondement 😉je suis preneur. Surtout si c’est recommandé par sainte Hildegarde.

Jadis considéré comme « magique », puisqu’il était utilisé pour conjurer les malédictions, le bouillon-blanc est exploité depuis l’Antiquité en phytothérapie. Pline l’Ancien vantait déjà les vertus de cette ancienne plante médicinale. Le botaniste grec Dioscoride utilisait ainsi ses racines pour traiter les maladies pulmonaires. Plus tard, au XIe siècle, sainte Hildegarde se servait des feuilles et des fleurs, pour soigner l’enrouement. Au Moyen Age, une méthode d’extraction des sucs vit le jour et permit de lutter contre la goutte et les hémorroïdes. Au XVIIIe siècle, le Dictionnaire de Trévoux fait mention du bouillon-blanc dans le traitement des « maladies de la poitrine, maux de ventre, dysenteries et maladies du fondement ». Importées en Amérique du Nord, les feuilles étaient fumées par les peuples autochtones pour traiter les affections pulmonaires.