L’ambroisie, un « nectar » dangereux

Depuis quelques semaines une plante inconnue a fait son apparition dans le jardin de papi Jo. Après avoir admiré son joli feuillage finement découpé, le jardinier a mis sa casquette de botaniste amateur et décidé d’en savoir plus sur cette jolie visiteuse. Hélas, cette jolie plante est une véritable « saloperie de saloperie »(1), qui va finir au compost avant d’avoir eu le temps de fleurir et de répandre ses horribles graines. On pourra lire plus d’infos sur l’ambroisie dans les articles de journaux ci-dessous.

D’où peut-elle bien provenir ? J’ai trouvé la réponse dans un article de Ouest-France : « Curieusement, des graines d’ambroisie sont souvent contenues dans les mélanges de graines alimentaires pour oiseaux, ce qui fait que la plante se développe autour des volières. » En effet, le spécimen repéré au jardin se trouve à proximité du pommier auquel sont accrochées les boules de graines pour les oiseaux l’hiver.

30/07/2025 – Ambrosia artemisiifolia L.

(1) Lorsque j’herborisais dans la campagne environnante, il m’arrivait d’interroger les indigènes sur l’identification des plantes rencontrées. Je me suis vite rendu compte que les agriculteurs, en dehors des plantes qu’ils cultivent, ne connaissent que deux types de végétaux : les « saloperies » et les « saloperies de saloperies ». Dans la première catégorie on trouve les plantes adventices qui n’ont aucun intérêt en agriculture mais ne nuisent pas à la croissance des « bonnes » plantes. Dans la catégorie des « saloperies de saloperies » sont rangées les mauvaises herbes et autres plantes qui nuisent aux rendements. CQFD.