Le « langage des mots » d’après A.B.

« Maître » Baraton nous donne une leçon de langage. Alain Baraton, alias « le jardinier préféré des auditeurs de France Inter » est obsédé par une plante exotique, le bougainvillier au point d’en parler pour la troisième fois dans son inoxydable chronique « La main verte ».


Le 2 mars 2019, voir mon compte-rendu sur ce billet de blog : Bougainviller ou bougainvillée ?

Le 12 novembre 2023. Voici un extrait de l’émission :

Pourquoi dites-vous que parler du bougainvillier n’est pas simple ?
Il est déjà possible de dire bougainvillée ou bougainvillier mais surtout, quand vous évoquez l’arbuste, sachez que le nom est masculin, le bougainvillier mais si vous parler de la fleur, le nom devient féminin, vous devez dire la bougainvillier.

Plus récemment, le samedi 13 septembre 2025, en répondant à une question d’une auditrice :

Animateur France Inter.- Salma vous demande pourquoi les feuilles de son bougainvillier tombent en quantité […] ?
AB.- Je voulais vous complimenter parce que sur la question vous avez marqué « de ma bougainvillée », parce que vous avez compris la subtilité. On dit « une bougainvillée » et « un bougainvillier ». C’est la même plante, mais quand il est au masculin, eh bien, eh bien oui, donc les deux termes se disent, et la plante peut donc changer de sexe [sic] rien que par le langage des mots [re-sic]…

Après cette troisième « explication » de maître Baraton, toujours aussi embrouillée, on n’est guère plus avancé sur le nom et surtout le « sexe » de cette plante. La dernière phrase de la troisième chronique est particulièrement caractéristique du bafouillage quasi surréaliste de ce grand jardinier-linguiste. Eh bien, eh bien oui ! Pour une explication toute simple et claire je préfère m’en tenir au Dictionnaire de l’Académie (qui ne fait aucune mention du « sexe » de la plante).