L’émail, dont le composant essentiel est la silice, fond vers 1000 degrés.
Il se présente sous la forme d’une suspension et s’applique au pinceau, au pistolet ou par trempage sur une pièce biscuitée.
On le laisse sécher avant de le faire cuire à la température précisée par le fabricant, qui se situe entre 1000 et 1050 degrés pour la faïence. Il forme alors une couche vitrifiée qui le rend lisse et plus ou moins brillant et qui imperméabilise l’objet.
Les émaux que j’utilise pour la vaisselle sont « alimentaires », mais il y en a qui contiennent des métaux lourds et qui ne conviennent que pour des pièces décoratives. Si l’argile n’est pas émaillée, elle n’est pas étanche, mais il est possible de la rendre étanche en la traitant avec une résine en solution – quand le solvant s’évapore, la résine est imperméable, mais la pièce ne convient pas alors pour le contact alimentaire.