réalisation d’un index thématique
La constitution d’un index analytique ou index des thèmes, sujets, concepts étudiés dans un ouvrage de recherche pose le problème du choix des mots-clés à indexer, ou « référents ».
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Etablissement d’une table de concordances pour l’index thématique
- Un référent trop large, trop vague, renverra à un nombre de pages tellement élevé qu’il ne sera plus d’aucune utilité. C’est évidemment le cas des quelques mots-clés qui sont le thème même de votre recherche. Dans une thèse intitulée « Médiatisation et médiation pédagogique dans un environnement multimédia », les mots médiatisation, médiation, pédagogie et multimédia sont omniprésents.
- Un référent trop étroit, trop précis, n’aura que quelques renvois dans le texte et — dans le cas d’un document long comme une thèse de plusieurs centaines de pages — la multiplication de tels référents allongera considérablement la liste de l’index.
Il faut donc établir une liste de mots-clés avec beaucoup de soin, en évitant les deux écueils mentionnés ci-dessus.
En outre, il sera souvent opportun de regrouper certains thèmes en thèmes plus généraux (ou de subdiviser des thèmes généraux en sous-thème) : ces subdivisions donneront lieu dans la table d’index à ce qu’on appelle des sous-entrées.
Considérons cet extrait suivant du fichier de la table de concordances (thématique) de la thèse de J. Rézeau.
acquisition |
acquisition"\fm |
analyse de réponse |
analyse de réponse"\fm |
analyse de réponses |
analyse de réponse"\fm |
approche analytique |
approche:analytique "\fm |
approche communicative |
approche:communicative"\fm |
approche globale |
approche:globale"\fm |
approche situationnelle |
approche:situationnelle"\fm |
Commentaires
- Dans la colonne de gauche se trouvent les mots ou expressions figurant dans le texte de la thèse et qui donneront lieu à un marquage automatique.
- Dans la colonne de droite figurent les mots ou expressions qui figureront dans la table d’index thématique. Ils sont tous suivis du commutateur \fm, la lettre m ayant été choisie pour désigner cet index des matières.
- Lors
de l’opération de marquage automatique des entrées d’index, chaque occurrence du mot « acquisition » dans le texte de la thèse sera marquée ainsi :
- Le concept d’analyse de réponse figurant dans le texte de la thèse tantôt sous la forme singulier tantôt sous la forme plurielle, chaque forme sera marquée avec le même marqueur. Ainsi aucune occurrence ne sera oubliée et on évitera les doublons.
- Le concept général d’approche (de l’enseignement de la L2) donne lieu à un bon nombre de subdivisions. Ces diverses subdivisions se trouveront regroupées sous l’entrée générale « approche » dans la table d’index. Ceci fonctionne grâce au séparateur deux-points placé après le terme général « approche » dans la colonne de droite du tableau de concordances.
- La section suivante montre le résultat dans un extrait de la table d’index thématique de la thèse.
Insertion d’une table d’index basée sur une table de concordances avec sous-entrées
Pour créer une table d’index avec sous-entrées, on procède exactement comme pour insérer une table d’index simple (voir ci-dessus).
INDEX THÉMATIQUE |
|
acquisition : 5, 9, 22, 23, 32, 34, 35, 37, 39, 55, 61, 63, 65, 69, 75, 80, 81, 92, 96, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 112, 113, 115, 121, 124, 125, 130, 135, 148, 153, 156, 160, 163, 164, 168, 174, 175, 180, 191, 192, 203, 211, 213, 237, 238, 248, 285, 286, 297, 310, 333, 339, 341, 349, 359, 364, 374, 377, 378, 471-473, 564. |
acquisition : 5, 9, 22, 23, 32, 34, 35, 37, 39, 55, 61, 63, 65, 69, 75, 80, 81, 92, 96, 99-109 , 112, 113, 115, 121, 124, 125, 130, 135, 148, 153, 156, 160, 163, 164, 168, 174, 175, 180, 191, 192, 203, 211, 213, 237, 238, 248, 285, 286, 297, 310, 333, 339, 341, 349, 359, 364, 374, 377, 378, 471-473, 564.
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analyse de réponse : 319, 328, 332, 340-342, 345, 362, 364, 365, 366, 367, 384, 391, 425, 426, 428, 429, 430, 432, 434, 438, 439, 450, 513, 514, 517, 518, 549. |
analyse de réponse : 319, 328, 332, 340-342, 345, 362, 364-367 , 384, 391, 425, 426, 428-430, 432, 434 , 438, 439, 450, 513, 514, 517, 518, 549. |
approches analytique : 43 ; cognitiviste : 12, 115, 123, 179, 209, 262, 277 ; communicative : 12, 89, 90, 92, 95, 97, 98, 99, 100, 104, 105, 135, 139, 140, 172, 173, 191, 213, 243, 262, 264, 281, 298, 312, 538 ; conceptualisatrice : 90, 155, 156, 193, 262, 298, 309 ; globale : 142 ; humanistes : 93, 106, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 136, 138, 139, 213 ; notionnelle-fonctionnelle : 69, 75, 93, 94, 95, 97, 98, 99, 105, 135, 139, 155, 213 ; situationnelle : 96. |
approches (d’enseignement de L2) analytique : 43 ; cognitiviste : 12, 115, 123, 179, 209, 262, 277 ; communicative : 12, 89, 90, 92, 95, 97-100 , 104, 105, 135, 139, 140, 172, 173, 191, 213, 243, 262, 264, 281, 298, 312, 538 ; conceptualisatrice : 90, 155, 156, 193, 262, 298, 309 ; globale : 142 ; humanistes : 93, 106, 109-114 , 136, 138, 139, 213 ; notionnelle-fonctionnelle : 69, 75, 93-95 , 97-99, 105, 135, 139, 155, 213 ; situationnelle : 96. |
index brut |
index modifié |
Il reste à effectuer un travail de mise en forme de cette table d’index brut. Il faut regrouper les pages qui se suivent, comme nous l’avons dit plus haut. Pour les concepts importants dans le document se pose le problème de références nombreuses, ce qui est normal mais rend la table d’index peu utile en raison de cette surabondance. Il est donc recommandé de procéder manuellement à une mise en évidence des références les plus importantes. Il peut s’agir d’un passage (une ou plusieurs pages) dans lesquelles le concept est traité à fond, ou encore de la page où ce concept est défini. Dans l’exemple ci-dessus, la colonne de droite montre comment on a procédé : regroupement des pages à la suite et mise en gras des renvois aux pages essentielles.