La plante vivace n’est pas immortelle…

En effet, une plante vivace meurt « naturellement ». C’est ce qui la distingue de la plante dite « annuelle » qui, elle, meurt avec les gelées d’automne. Mais, direz-vous, les gelées d’automne ne sont-elles pas elles aussi la cause d’une mort naturelle ? Voici quelques éclaircissements prodigués dans son inénarrable(*) chronique du week-end par le très savant jardinier de Versailles.

Chronique La main verte sur France-Inter du dimanche 12 septembre 2021
Alain Baraton.- [la renoncule] est une très belle plante (bafouillis) a/euh/asiatique … et c’est une plante qui est c[l]assée dans la catégorie des vivaces. Une plante vivace est donc une plante qui est plantée et qui meurt naturellement, contrairement aux annuelles qu’on sème au printemps et qui meurent à l’automne avec l’arrivée des gelées.

Tout devient limpide. Merci, Monsieur Baraton. Pour en savoir davantage, je recommande la lecture d’un article écrit avec beaucoup d’humour par de vrais jardiniers sur le site de Promesse de Fleurs, 10 façons de faire mourir une plante… naturellement !

Une auditrice pose ensuite une question à propos de sa sauge ‘Goutte de Sang’, ce nom de variété est peu usité, et il est mal prononcé par l’animateur et par Alain Baraton « goutte sang ».
Fort heureusement, ce dernier nous donne au passage une petite leçon de botanique horticole et précise :
AB.- La sauge goutte sang, (bafouillis) euh dou dou de c’est la sauge grahamani [sic], le véritable nom, …
<em>Citron</em> 07/08/2006

Une fois de plus, rétablissons la vérité botanique, il s’agit de Salvia microphylla Grahamii.

Ci-contre un papillon ‘Citron’ sur Sauge Grahamii dans le jardin de papi Jo en 2016..

Extrait de « La main verte » sur France-Inter du dimanche 12 septembre 2021

(*) Fam., p. exagér. D’une extrême cocasserie. Synon. burlesque, cocasse, comique, extravagant, impayable (fam.), ineffable (fam.).On parlait des distractions inénarrables de MmeLockroy (Goncourt, Journal,1889, p. 1042).Le duc de Guermantes inénarrable en pyjama rose et peignoir de bain (Proust, Temps retr.,1922, p. 759).Tu n’as pas su cette histoire? Une des plus belles de l’inénarrable M. Chasle (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 149). [CNRTL]