L’autofécondation selon A.B.

Avertissement
Si vous êtes dans la « bienveillance » et le politiquement correct,
si vous pensez qu’on n’a pas le droit de traiter les incompétents d’incompétents,
si vous buvez les paroles du « jardinier de Versailles » sur France Inter comme du petit lait,
si vous estimez que la France est une dictature (… allez donc vivre en Corée du Nord),
… alors, ne lisez pas la suite de cet article, ça risquerait de vous donner des boutons.

Aujourd’hui le jardinier de Versailles nous donne une magistrale leçon de botanique… ou pas. Voici l’enregistrement et le verbatim de sa réponse à une auditrice qui demande ce qu’est l’autofécondation.

Qu’est-ce que l’autofécondation ? Extrait de la chronique « La main verte ».

A.B. .- Il faut savoir que les fleurs possèdent des éléments mâles et des éléments femelles. De temps en temps(1), certains arbres dit dioïques(2) ne produisent que des fleurs mâles ou que des fleurs femelles. Il faut deux pieds distincts, donc il faut, comme pour le kiwi généralement(3) ou le ginkgo biloba plusieurs végétaux pour assurer la fécondation. Un pommier, par exemple(4), est un arbre qui produit sur la même fleur des éléments mâles et femelles. Je vous rappelle que en fait il faut que le pistil, que le pollen, qui est produit par le pistil, soit déposé sur l’étamine, qui est l’élément mâle pour qu’il y ait fécondation.(5) L’auto-fécondation c’est tout simplement quand une fleur, quand une plante, n’a pas besoin de copain ou de copine pour se multiplier, c’est fort heureusement la grande majorité des végétaux, mais la pollinisation dite croisée est toujours meilleure car lorsqu’on se reproduit toujours entre soi, au bout d’un moment il peut y avoir dégradation de la qualité […] donc la pollinisation croisée est toujours mieux que l’autofécondation.


Petite mise au point

(1) « De temps en temps », c’est-à-dire quand ça leur prend, juste comme ça, pour voir. Ce sont de grands fantaisistes, ces arbres dioïques, pas vraiment fiables.
(2) Il n’y a pas que des arbres qui peuvent être dioïques, ces plantes—qui ne sont pas des arbres—le sont également : l’ortie, le mûrier, l’asperge, l’épinard, le chanvre, la pistache.
(3) Généralement, oui, mais il aurait mieux valu choisir un autre exemple, puisqu’il existe des variétés de kiwis autofertiles.
(4) Comment ça, « par exemple » ? Pourquoi mentionner le pommier comme exemple de plante dioïque, alors que justement ce n’en est pas une ?
(5) N’importe quoi ! Une fois de plus A.B. apporte la preuve qu’il a atteint son niveau d’incompétence (voir Principe de Peter). Rétablissons la vérité botanique : le pollen est produit par les étamines et il doit se déposer sur le pistil pour qu’il y ait fécondation de la fleur. Nous invitons A.B. à se procurer d’urgence un cahier de devoirs de vacances afin de réviser les notions de base de la botanique pour la rentrée. En attendant, nous lui proposons une petite animation très simple, à son niveau.