Récemment, j’ai vu sur Internet que certaines tondeuses (anglaises, of course!) permettent de remplacer la lame (hélicoïdale, of course!) par une cassette de type scarificateur ou démousseur. Cette page « How to Scarify Your Lawn » présente même 5 modèles différents de cassette adaptables sur la tondeuse de marque Allett (la meilleure du marché, of course!). La surface du gazon chez papi Jo ne justifie pas l’acquisition de ce type de tondeuse de luxe. Cependant, je dispose d’une part d’un scarificateur électrique et d’autre part d’une tondeuse. Avant la tonte du jour, j’ai donc eu l’idée de passer le scarificateur (avec le rouleau démousseur) sur le gazon, pour retirer la mousse et le chaume résiduels d’une part, et redresser les brins d’herbe d’autre part. Pour obtenir un effet semblable aux rasoirs à multiples lames, qui « redressent le poil avant de le couper ».
L’opération de démoussage s’est bien passée, sauf tout à la fin, où le passage le long de la bordure Ouest a provoqué l’arrêt de la machine. Cette fois-ci, pas de roue vagabonde, mais un blocage du rouleau, causé par … une feuille de phormium bien déchiquetée et traîtreusement entouriounnée* dans le rouleau.
Et là, papi Jo a compris pourquoi l’autre nom du phormium c’est le lin de Nouvelle-Zélande. Il a lu ceci :
Originaire de Nouvelle-Zélande, le Phormium Tenax était nommé Harakéké par les Maoris. Ils utilisaient les fibres de la plante pour se confectionner des vêtements et fabriquer des pots, sacs et filets de pêche. Aujourd’hui, seule la fabrication de la vannerie continue à perdurer sur l’île.
J’ai eu beaucoup de mal à retirer cette fibre, presque aussi solide que du fil de fer. Moralité : à l’avenir, faire attention à ne pas passer le scarificateur trop près du phormium de la bordure Ouest.
Sinon, le Phormium ‘Pink Stripe’ se porte très bien, merci de demander.
*Patois vendéen