Leçon de botanique

Déjà un an que papi Jo n’a pas critiqué les « bons conseils » d’Alan Baraton dans sa chronique La main verte sur France Inter. Serait-ce parce que le célèbre jardinier du château de Versailles ne dit plus d’âneries ? Que nenni ! Ce samedi matin 19 août il a encore proféré une belle énormité; qu’on en juge…

AB.- On va distinguer trois sortes de fleurs [sic], pour faire très simple. Les plantes dites « annuelles »: elles vivent pendant une année ; elles se sèment au début du printemps et mortes [sic] à l’arrivée du gel. Les plantes dites « vivaces », à savoir elles se réensemencent d’une année sur l’autre. Et les plantes bisannuelles qui signifie qu’elles sont à cheval sur deux saisons: on les sème une année et elles fleurissent l’année suivante.

Élève Baraton, vous avez encore écopé d’un zéro en botanique… Ce qui caractérise les plantes dites vivaces ce n’est pas leur « réensemencement annuel » (d’ailleurs ce terme n’a aucun sens). Je préfère cette définition trouvée sur le site de Willemse, un producteur réputé de semences et qui sait de quoi il parle, lui.

On appelle « plante vivace », une plante herbacée qui vit plusieurs années, parfois très longtemps et dont les parties aériennes sont généralement trop fragiles pour supporter le gel. En revanche, ses racines subsistent pendant la mauvaise saison. Les vivaces se distinguent des plantes annuelles qui germent, croissent, produisent des graines et meurent au printemps. Elles sont également différentes des bisannuelles dont le cycle de vie s’étale sur deux ans, incluant un hiver.

Du coup, papi Jo s’est fendu d’un petit message à France Inter. Il doute fort d’avoir un jour une réponse…

Bonjour,
Entendu samedi 19 août sur votre antenne:
Alain Baraton.- On va distinguer trois sortes de fleurs, pour faire très simple. Les plantes dites « annuelles »: elles vivent pendant une année ; elles se sèment au début du printemps et mortes [sic] à l’arrivée du gel. Les plantes dites « vivaces », à savoir elles se réensemencent d’une année sur l’autre.
Une fois de plus Alain Baraton profère des bêtises. Sa « définition » des plantes dites « vivaces » est complètement erronée. Je ne comprends pas comment France Inter continue à employer un chroniqueur qui, semaine après semaine, débite (en bafouillant) soit des lieux communs sans intérêt, soit des érnormités qui font douter de sa qualité de jardinier en chef de Versailles.
Merci de bien vouloir remplacer cet incapable par un vrai jardinier, il n’en manque pas…