Une arrivée et un départ…

Les fidèles visiteurs de ce site se demandent s’il se passe encore quelque chose dans le jardin de papi Jo ou si le jardinier a définitivement raccroché les gants et jeté l’éponge.😒 Que nenni ! Voici quelques nouvelles pour les rassurer, avant que 2023 ne s’achève…

Un nouvel arrivant au jardin : un rosier (très) grimpant

Photo sur le site David Austin

Courant novembre, une voisine anglaise et fort aimable m’a fait un cadeau qui m’a d’abord embarrassé, avant que je ne lui trouve un emplacement idoine au jardin. Il s’agit d’un spécimen de rosier David Austin ‘The Generous Gardener‘, cadeau reçu au motif que suis un ‘jardinier généreux’ vis-à-vis de cette voisine !

En consultant le chromo de ce rosier, et le livret DA joint, ainsi que divers sites internet, j’ai bien compris qu’il s’agit d’un rosier grimpant particulièrement vigoureux, qui a besoin d’un support costaud et de suffisamment d’espace pour se développer.

J’avais d’abord envisagé ce type d’arche, à placer dans la bordure Nord du jardin, en y faisant grimper d’un côté le nouveau rosier et de l’autre une clématite. Les amis du forum Gardeners’ World m’en ont dissuadé, pas assez costaud pour supporter le rosier ‘Generous gardener’ en plein développement.

Finalement, j’ai décidé à installer un tout nouveau treillis pour ce rosier grimpant apparemment très vigoureux. Voici donc l’histoire…

Le treillis

Ces treillis en bois sont devenus un peu rares (et chers) maintenant, par rapport à il y a 20 ans quand j’ai commencé mon jardin. Les consommateurs semblent préférer les treillis et les clôtures en plastique. Quoi qu’il en soit, j’ai réussi à me procurer 2 treillis de 180 cm x 180 cm chacun. Lorsqu’ils sont installés, leur sommet se trouve à environ 2 mètres au-dessus du sol et leur largeur totale est de presque 4 mètres. Je pense que cela conviendra à ‘Generous gardener’, mais je me rends compte que je vais devoir diriger ses cannes aussi horizontalement que possible, pour éviter qu’il n’atteigne 4 m de haut avec peu de fleurs. J’ai l’intention de suivre les conseils de cette vidéo instructive mentionnée sur la page de Paul Zimmerman ici.

La plantation

Jour J : le 20 novembre. Le rosier ‘The Generous Gardener’ a été planté au pied de son treillis tout neuf… et l’opération s’est déroulée en suivant les règles de l’art (ou presque). Avec la plante en pot, un guide de plantation des rosiers en pot DA avait été fourni, que Papi Jo tenait d’une main, tout en creusant, etc. de l’autre, et en prenant des photos de la troisième.

ÉTAPE 1Préparer la terre. Déjà fait.
ÉTAPE 2
Creuser un trou suffisamment large et profond pour les racines (environ 45cm de large et 45cm de profondeur. Bon, 0,09 m³, ça n’a pas l’air beaucoup, mais c’est quand même une sacrée quantité de terre à déplacer, et je crains d’avoir abandonné à environ 42-43cm (photos n°1 et n°2). Cela devrait aller, il n’y avait pas d’inspecteurs de chez David Austin chez papi Jo pour vérifier.
ÉTAPE 3A l’aide d’une fourche, fragmenter la terre au fond du trou … et la mélanger avec une pelletée de compost, etc. J’ai utilisé ce que j’avais sous la main, à savoir de la corne broyée et de l’engrais Or brun, que j’utilise beaucoup au jardin (Amendement organique issu du compostage de fumier complété par des algues).
ÉTAPE 4Retirer délicatement le rosier de son pot et le positionner au centre du trou préparé. Pré-positionné pour vérifier la profondeur éventuelle (photo n°3).
ÉTAPE 5Il peut être nécessaire d’arracher les racines de la motte avant de planter. Photos n°4 et n°5. En retirant la plante de son pot, j’ai trouvé une petite quantité de « boules » d’engrais, la plupart jaunâtres, quelques-unes bleuâtres… et j’ai dû arracher les racines… S’assurer que l’union des bourgeons se trouve à environ 5 cm sous la surface. Je l’ai fait (pas de photo)
ÉTAPE 6Mélanger encore 2 pelletées de compost, etc. OK. Tassez légèrement la terre autour du rosier avec votre pied. OK. Photo n°6.
ÉTAPE 7Bien arroser le rosier après la plantation. OK, photo N°7.

Un départ

A l’automne 2019, à la fête des plantes de Cesson-Sévigné, j’avais acheté un Hoheria sexstylosa ‘Stardust’. C’était un minuscule scion qui tenait aisément dans le coffre de la voiture… Planté dans la bordure Est, il s’est si bien plu qu’il a poussé vigoureusement, au point de devenir encombrant. Il s’agissait d’une erreur de casting, un arbre pas du tout adapté à un petit jardin, et il a fallu s’en séparer à regret, car sa jolie floraison blanche était bien spectaculaire en été. Heureusement il a trouvé un nouveau domicile, dans une vaste propriété des Côtes du Nord d’Armor, où il pourra prospérer à loisir. Merci à Rob et Isabelle de l’avoir accueilli.