Le « paradis des plantes » existe…

Le paradis des plantes existe, Alain Baraton l’a rencontré.

Après avoir inventé le concept de l’eau poreuse, celui des « plantes douées de raison« , le jardinier de Versailles nous parle ce matin du « paradis des plantes ». Entendu ce samedi 18 juillet sur France Inter dans la rubrique La Main Verte.

FI = la journaliste de France Inter
AB = Alain Baraton

FI.- Il a la délicatesse de la pivoine et la sagesse du chêne centenaire, notre jardinier, Alain Baraton, vient répondre à toutes vos questions jardinage… [N’importe quoi !]

FI.- Une question d’une auditrice : Bien qu’étant rachitique, mon dracaena a fait de magnifiques rejets etc.

AB.- Eh oui, et ce n’est pas parce qu’il a fait des rejets ce n’est pas parce qu’il est rachitique qu’il fait des rejets, c’est parce qu’il fait des rejets qu’il est rachitique. […] Et cette plante [le dracaena], comme beaucoup d’autres d’ailleurs, quand elle sent qu’elle va pas très très bien, elle a le besoin de se multiplier, elle a en fait besoin de se dire « Je suis en train de partir vers le paradis des plantes car je suis persuadé qu’il existe et avant de partir eh bien je vais faire en sorte d’assurer une descendance… » Et donc la plante, eh bien oui eh bien oui va donc euh euh multiplier des rejets et se reproduire…

[…] et ne souriez pas, je vous assure, parce que je vois derrière derrière (bafouille) les micros derrière les transistors les gens qui sourient eh bien quantité de plantes sont capables, contrairement aux humains, de sentir la mort venir et de vouloir assurer une descendance…

Pour achever sa réponse à l’auditrice, AB explique ensuite qu’elle doit couper les rejets de son dracaena pour lui permettre de « se refaire une petite santé ». Ce qui semble en totale contradiction avec l’explication donnée précédemment, à savoir que ce sont les rejets qui permettent à cette plante de survivre. Mais bon, on n’est pas à une contradiction près…