Visite du jardin du Pellinec

Jardin du Pellinec

Avec un couple d’amis nous avons visité aujourd’hui le jardin du Pellinec. Ce jardin est membre de l’Association des Parcs et Jardins de Bretagne, possède le label « Jardin remarquable » et est abondamment décrit et photographié sur de nombreux sites Internet. Il bénéficie de tant de commentaires élogieux que l’on pouvait craindre d’être déçu par la réalité, ce qui n’a pas été le cas, bien au contraire. Il s’agit du plus beau jardin que j’aie jamais vu de ma vie, à l’exception peut-être de jardins anglais visités il y a bien longtemps et presque oubliés. Ici pas d’objets décoratifs à prétention artistique, pas de statuaire, pas de salon de thé (au regret de mon ami anglais), rien que du végétal mis en scène pour le plaisir des yeux dans un cadre naturel qui lui fait un écrin.

L’un des sites Internet décrivant le jardin du Pellinec parle de « scènes végétales conçues pour la prise de vue ». Dans ces conditions, prendre des photos est presque trop facile, il n’y a plus qu’à cadrer les scènes au gré de la visite. Ce que j’ai tenté de faire de mon mieux.

En raison de l’heure tardive de notre arrivée (après 17 heures) le jardin était quasiment pour nous seuls. La saison était parfaite pour voir un maximum de floraisons et de feuillages au mieux de leur forme. Le ciel légèrement voilé procurait les conditions idéales pour voir et photographier sans contrastes trop vifs.

A la fin de la visite nous avons échangé quelques mots avec le propriétaire des lieux et créateur du jardin, un peu réservé au départ mais vite loquace lorsqu’on lui parle de sa passion. En quittant les lieux nous avons croisé la propriétaire du jardin de Kerdalo, que nous avions déjà eu le plaisir de rencontrer dans son grand jardin l’an dernier, en compagnie de notre ami Rob, qui la connaît bien.

Jardin du Pellinec

Juste au moment où nous partions le soleil s’est enfin montré dans un ciel tout bleu pour la première fois de la journée, et nous avons fêté ça en allant prendre l’apéritif sur le port de Port-Blanc, en face de sa curieuse minuscule chapelle sur son rocher.