les titres intérieurs
Les titres intérieurs (titres et sous-titres des différentes parties et sections) de votre document font partie intégrante de votre recherche et participent à sa structuration. Le plus grand soin doit être apporté à leur rédaction et à leur mise en forme.
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Les titres intérieurs
Il existe plusieurs systèmes pour indiquer la hiérarchie des titres à l’intérieur d’un document. Par ailleurs, il est évident que le système mis en place pour une simple note de recherche ou un bref article n’aura pas la complexité de la hiérarchie mise en place pour une thèse. Par exemple, subdiviser un mémoire de 60 pages en trois parties de trois ou quatre chapitres chacune peut vous donner auprès du lecteur l’air prétentieux.
Subdivisions classiques | Système numérique international |
---|---|
I. II. III. . A.B.C. . 1. 2. 3. . a. b. c. . 1° 2° 3° . - - - . |
1. 1.1. 1.1.1. 1.2. 1.2.1. - |
Exemples (non mis en forme) | |
I. Titre de ma première partie A. Titre de la première section de ma première partie 1. Titre du premier point etc. |
1. Titre de ma première partie 1.1. Titre de la première section de ma première partie 1.1.1. Titre du premier point etc. |
Le système organisé en subdivisions classiques est utilisé dans le domaine des lettres et sciences humaines, le système numérique dans les articles scientifiques et — de plus en plus — dans les sciences humaines et sociales (LSHS). Les « littéraires » répugnent à utiliser les chiffres d’une part et leur discours est moins fragmenté et subdivisé que celui des « scientifiques » d’autre part. Cependant, l’avantage du système numérique est de permettre au lecteur de savoir à tout moment à quel niveau de la hiérarchie du document il se trouve. Le tutoriel que vous êtes en train de parcourir est globalement numéroté avec le système numérique. Il faut cependant éviter de descendre trop loin dans le système numérique hiérarchisé : se limiter à 3 ou 4 niveaux ; au-delà, recourir au tiret, localement à la numérotation en petites lettres (a. b. c.)
Pour choisir votre modèle hiérarchique dans Word : menu Format | Puces et numéros | Hiérarchisation ; cliquer sur l’un des modèles proposés. Vous pouvez modifier le modèle proposé pour l’adapter à vos propres normes ou besoins, dans la fenêtre Personnaliser la liste numérotée du plan. Voici quelques-uns des paramètres qu’il est possible d’affecter à chacun de vos niveaux de titres.
- Un numéro peut être automatiquement précédé d’un mot, par exemple Chapitre 1, etc. (à utiliser avec précaution).
- Un numéro peut être automatiquement suivi d’un signe : un point, un tiret, une parenthèse fermante, etc.
- A chaque niveau vous indiquez si le numéro du niveau supérieur sera ou non repris : numérotation non reprise dans le système des subdivisions classiques, numérotation toujours reprise dans le système numérique international (voir plus haut).
- Vous pouvez indiquer si la numérotation sera en retrait, suivie d’une espace ou d’une tabulation, et bien d’autres paramètres encore. Je vous recommande d’éviter ou de limiter les retraits, qui peuvent amener un disgracieux effet d’escalier.
A chaque niveau de titre doit correspondre un style de titre. Voici quelques recommandations pour formater vos titres.
- Les titres sont composés en gras.
- Si le corps du texte est dans une police avec empattements (serif), vous pouvez conserver la même police pour des niveaux de titres les plus proches du corps du texte (c’est-à-dire les plus bas dans la hiérarchie). Il est recommandé d’utiliser une police sans serif pour les titres de niveaux supérieurs.
- En général les titres de parties et de chapitres sont rédigés en lettres capitales (ou, mieux, en petites capitales). Si un titre en capitales comporte des lettres accentuées, vous devez utiliser des capitales accentuées.
- La taille des caractères des titres doit augmenter avec leur élévation dans la hiérarchie des niveaux de titres. Attention à ne pas augmenter exagérément ces tailles et de respecter une augmentation proportionnelle. Voir l’exemple ci-dessous.

Puces et numéros
Certains passages de votre texte peuvent consister en listes ou énumérations d’items plus ou moins longs. Vous pouvez recourir aux listes numérotées ou à puces. Attention à respecter la ponctuation : l’amorce de la liste est suivie du signe deux-points, chaque item de la liste se termine par un point-virgule, sauf le dernier, qui se termine par un point final.
Ma liste se compose donc :
- d’un premier élément ;
- d’un deuxième ;
- et d’un troisième et dernier élément.